Retrouvez Michèle Goëmon sur Resalib : annuaire, référencement et prise de rendez-vous pour les Énergéticiens

Oh ! Souplesse, ma déesse !

Le 22 septembre 2022

La souplesse de l’eau, Aubrac

Bonjour !

En marchant nu-pieds ce matin, l’herbe était fraîche et humide ; la nuit avait été différente des trente ou soixante dernières, où le chaud soleil du jour, emmagasiné dans les pierres, se diffusait dans la nuit… tout l’été, mes chats se prélassaient des heures sur le muret, à la nuit tombée…

En quelques jours, la lumière a changé, devenue moins éblouissante, plus douce… Une fois libérée du poids de leurs fruits, les feuilles de vigne se tournent lentement vers la terre, sous leur panache rouge et jaune-orangé.

De petits vents se lèvent, les orages reviennent, c’est le début de l’automne, source de changement : retour de vacances, la rentrée, retour du rythme quotidien, des activités sportives, sociales, de loisirs… à quoi vais-je participer cette année ? Aquagym, boxe, football, couture, peinture, cueillette de plantes sauvages, cuisine ?

Ou peut-être quelque chose de particulier pour prendre soin de moi ?

Eh oui, chaque jour, je change. A chaque respiration, mon corps change.
A chaque pensée, émotion, projection, rêve, mon esprit change…

Certains d’entre nous sont en sur-adaptation et d’autres ont du mal à s’adapter à ces changements continuels de la vie. Cela me rappelle le roseau, auquel font référence les sages orientaux : il se ploie sans se casser, il s’adapte aux différents vents, aux différentes conditions, aux insectes et aux oiseaux qui se posent sur lui… une partie de lui reste bien au centre, sous des formes différentes, toujours identique à elle- même.

C’est la tige intérieure qui le porte, qui se penche, et se redresse…

Notre direction intérieure, une fois relié à la terre, est la source de nos semences, de nos récoltes, de notre épanouissement. Comme être humain, nous avons une infinité de possibilités et pourtant, aussi celle de se faire roseau devant les tempêtes…

Souple, est ma main lorsqu’elle prend, pose, fabrique, invente, dessine, et le sont mes pieds lorsqu’ils n’attendent rien du chemin : lorsqu’ils se posent comme une caresse, à chaque pas, sur l’humus de la forêt ou le sable, ou les petits cailloux ou le bitume… puis ils dansent, ils entraînent tout mon corps vers une musique intérieure qui coule, s’expand, se retourne, s’exprime… je danse… avec le sourire dans les yeux, remplie de joie.

Lorsque je danse ce sont mes cellules qui dansent, c’est de cette souplesse-là qu’il s’agit…

La souplesse, c’est aussi la joie
La naissance d’un contentement immanent
La source de qui je suis

En perpétuel changement
Avec la Vie
En vie… pleinement

Namaste

Michèle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *